Péage sauvage


Vue sous le balcon








Le Biennal Estuaire est un parcours débutant de Nantes jusqu'à St Nazaire, réunissant des œuvres plastiques et architecturales tout au long des rives de la Loire. C'est ainsi que nous pouvons croiser le « Péage Sauvage » créé par L'observatorium le 15 juin 2012 dans le cadre du centenaire de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Cette ligue veux permettre a tout le monde d'observer et d'admirer la biodiversité présente dans La Petite Amazonie, c'est donc tout naturellement que cette œuvre architectural est installée dans une zone herbeuse adjacente à cette zone naturelle et protégée qui a bien faillit disparaître sous des tonnes de bétons et de ciments.

En effet un projet devait voir le jour à cet emplacement détruisant ainsi toutes formes de vie florales et animales. Les gravas déterrés pour la construction de la Tour de Bretagne ont été jetés dans cette zone préparant la construction d'une pénétrante urbaine. Vous l'avez compris un péage d'autoroute devait se trouver à l'emplacement de ce qui est au jour d'aujourd'hui le « Péage Sauvage ». Le projet abandonné, la nature a pu reprendre ses droits ce qui à permis de créer l'exceptionnelle biodiversité de la Petite Amazonie.

Cette forme qu'a la structure tiens compte de son titre « Péage sauvage ». Une entrée de péage avec son balcon qui sert d'observatoire et des débuts de routes stopper net qui continuent sur des chemins de terre qui nous emmènent jusqu'à la rue. C'est une entrée sur le quartier, la ville, un péage qui nous propulse de la nature a l'urbain. Une transition fluide de la Petite Amazonie à la ville qui l'entoure.

Le but de cette structure n'est pas seulement de voir La Petite Amazonie de haut, c'est aussi de découvrir un quartier, une zone urbaine qui a vécu un certains nombres de changements et de traumatismes au cours des années passées. Suite aux bombardements de la seconde guerre mondial, le quartier Malakoff en friche à dû être reconstruit., se servant des nouveaux types d'architectures urbaines plusieurs immeubles, HLM ou encore « bananes » ont vu le jour accueillant les anciens résidents partis à cause de la guerre mais aussi de nouvelles familles.
Depuis toujours le quartier est délocalisé par rapport à la ville, pris au piège entre l'eau et les voies ferrées, il est la ZUP de Nantes. Le quartier Malakoff était devenus un quartier peu réputé où les seuls transports en commun pour accéder au centre ville étaient loin et où les rues peu agréables ne disposaient pas de moyens de s'assoir, se reposer ou se détendre. Le « Péage Sauvage » nous permet donc d'avoir une vision global de ce quartier charger d'histoire. Il permet aussi aux habitants d'avoir un endroit chaleureux et tout simplement un passage, une rue plus agréable qu'ils peuvent s'approprier et utiliser comme bon leur semble.

Une structure qui intrigue, qui amène à découvrir un lieu, investir l'espace et se l'approprier par des assises fluides et courbes qui ne tombent pas dans les conventions des formes de bancs. Ici l'on peut s'allonger et se reposer sur le sol ou les estrades ou encore s'assoir pour lire. On peut prévoir un pique nique et y passer une après midi ou au contraire être de passage et seulement traverser un espace qui sort du contexte des immeubles en bétons. Il peut être un espace de jeu, pour les skateurs ou les enfants. Un lieu de rencontre, d'échange et de découverte. Tous le monde peux y accéder, les handicapé peuvent facilement atteindre la partie du bas mais devront s'en contenter car impossible pour eux d'aller en haut. Un lieu public accessible pour tous mais quelques parties inaccessible pour d'autre. 
 
Pour prévenir de la fin des « routes » on peut voir des rivets installés à la fin de celle ci, ainsi les personnes mal voyantes ont une indication sur la structure et sa différence de hauteur. Les plaques de bois sont laissées brut et nous pouvons voir le travail du temps qui termine celui des ouvriers, du charpentier qui ont monté cette œuvre architectural. Ils ont pensé à laisser des aérations entre les « bancs » et le sol pour laisser le vent nettoyer naturellement les déchets pouvant s'accumuler sur la structure. Malheureusement quelques papiers et autres détritus sont visibles derrières l'œuvre et aucune poubelles n'est mise a disposition discrètement dans un coin.

Le péage sauvage est une œuvre à part entière car ici on a la possibilité de réfléchir à ce qui nous entoure, mais toutes les personnes ne peuvent pas accéder a l'œuvre intégrale. C'est aussi une architecture, car c'est une structure qui accueil et propose un espace à ceux qui le souhaite et leur permet de l'investir comme ils le veulent, mais malheureusement des déchets et rebuts sont toujours présent dans les espaces naturels et rafraichissant comme celui ci.

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